Bibliographies
John of Trevisa (1326-1412)
*John of Trevisa est un écrivain et traducteur anglais né à Cornwall en Angleterre. Formé à Oxford, il est d'abord vicaire de Berkeley, ensuite chanoine de Westbury. ** En 1387, il traduit "Polychronicon", l'histoire universelle du moine Ranulph Higden; et en 1398, "Anglicus" et "De proprietatibus rerum" (une encyclopédie de science naturelle), de Bartholosmaeus de Glanville. Ces traductions deviennent d'importants ouvrages de références pour les enseignants, les étudiants et le clergé. Sa traduction de "Polychronicon" est étoffée de commentaires. La préface contient l'entrevue d'un seigneur avec son sujet à propos de la traduction. Quant à la traduction de "De proprietatibus rerum" en vernaculaire, c'est un véritable classique dans les universités. Cet ouvrage est une véritable source d'inspiration en géographie, en psychologie, en anatomie, en physiologie et en tout sujet relatif aux plantes et aux maladies. Shakespeare et d'autres écrivains contemporaisns s'en sont servis pour obtenir des informations importantes. On parle de 25 éditions à la fin du XVe siècle et d'au moins 45 au total. Les traductions de Trevisa sont concidérées comme les premières transpositions en prose d'oeuvres célèbres mises à la disposition du public anglais: "These translations became recognised authorities among the reading public of the fifteenth century and may reasonably be considered the corner-stones of English prose" (http://aol.bartleby.com/212/o302.html). ** John of Trevisa est animé du désir d'être compris par un plus grand nombre de lecteurs que Chaucer et d'autres traducteurs contemporains. Son style, quoique singulier, n'a rien de laconique. Lorsqu'il doute de la signification d'un mot, il a parfois recours à un redoublement, procédé qui va influencer la traduction au siècle suivant. Son souci majeur est de rendre le sens des originaux. Pour ce faire, il opte pour une traduction libre, ce qui donne à sa traduction une certaine originalité et lui permet d'éviter des latinismes. Au risque de faire des tautologies, ils procède par endroits à des ajouts où à des omissions. ** Outre ses deux oeuvres importantes, Trevisa aurait aussi traduit une version de la Bible qu'on n'a pas pu retrouver.