Bibliographies
Potts, Jerry (v.1837-1896)
*Orphelin de père à deux ans, le métis Jerry Potts vécut avec des marchands de fourrures et ses contacts quotidiens avec les amérindiens lui permirent d'apprendre, outre le blackfoot (sa langue maternelle), le cri et le sioux. Après avoir travaillé pour des compagnies de traite, il mit, à partir de 1873, ses talents d'interprète, de diplomate, de pacificateur et de négociateur au service de la North West Mounted Police (aujourd'hui la Gendarmerie royale du Canada). Quand il interprétait à partir d'une langue indienne vers l'anglais, il était très laconique; on dit aussi qu'il parlait "un drôle d'anglais" (Fardy 1984: 74). Mais quand il interprétait vers une langue autochtone, il traduisait avec passion et verbosité. Pendant toute sa carrière, le "paladin des plaines" a joui de la considération des Blancs et des indigènes, ce qui était rare à cette époque marquée par de fortes tensions raciales.