Bibliographies
Glassco, John (1909-1981)
*John Glassco est né à Montréal et a étudié à Selwyn House, à l'école Bishop's College et au Lower Canada College. Il est entré à McGill en 1925 mais il l'a quittée avant d'obtenir son diplôme, se rendant à Paris, où il est resté trois ans, fréquentant les cercles d'expatriés et d'artistes et rencontrant des écrivains tels que James Joyce, André Breton et Gertrude Stein. Son récit de cet intermède, "Mémoires de Montparnasse" (publié quarante ans plus tard, en 1970), a été salué comme une belle biographie canadienne. Après 1935, il a passé son temps entre Montréal et la ville de Foster, dans les Cantons de l'Est du Québec, où il a été maire de 1952 à 1954. Glassco a fait remarquer un jour qu'il était "autant un romancier, un anthologiste, un traducteur et un pornographe" qu'un poète ou un bon mémorialiste. **Ses traductions des poèmes de Saint-Denys Garneau et d'autres écrivains québécois sont considérées comme faisant partie de son "œuvre" poétique, car il a réussi, tout en traduisant du français, à écrire de la belle poésie anglaise. On peut trouver ses traductions dans "The Poetry of French Canada in Translation" (1970), qu'il a édité, et dans les "Poèmes complets d'Hector de Saint Denys-Garneau" (1962), dont il a également traduit le "Journal" (1962). Glassco a compilé l'anthologie "Poésie anglaise au Québec" (1963). Non seulement il a traduit de la poésie, mais il a également traduit trois romans du Canada français : "La femme de Loth" (1975) de Monique Bosco ; "Un dieu chasseur" (1979) de Jean-Yves Soucy et "Les demi-civilisés" (1982) de Jean-Charles Harvey. Aujourd'hui, l'Association des traducteurs littéraires du Canada (ATLC) décerne un prix en son honneur, pour une première traduction publiée vers l'anglais. (D'après William Toye, "The Oxford Companion to Canadian Literature", Oxford University Press, 1983)
Traduit de l'anglais (V.O.)